La motivation d'un enfant à l'école est essentielle pour sa réussite scolaire.
Et l'attitude des parents dans la réussite scolaire de leurs enfants est fondamentale. Leur rôle n’est pas de faire faire les devoirs, ni de les corriger, mais de créer un climat propice pour que l’enfant soit motivé et qu'il puisse travailler dans le calme.
Un enfant est motivé si l'enseignant confirme qu'il écoute en classe en réagissant aux questions, consignes, garde un contact visuel avec lui. Il participe à la vie de la classe en apportant des objets en rapport avec le sujet étudié.
Il fait plus que ce qui lui est demandé et à la maison, il travaille de manière autonome.
Il manifeste de la persévérance et est prêt à consacrer du temps à une activité même si vous ne l’y obligez pas.
Il intensifie ses efforts lorsqu’il est complimenté.
Comment développer cette motivation et l'inciter à persévérer dans ses efforts scolaires ?
Difficile de se motiver pour aller à l’école si les parents ne sont pas motivés par leur travail. Manifestez votre enthousiasme et vos satisfactions autant que possible. Inutile de tricher, vos enfants le ressentiront très vite. Vous pouvez néanmoins trouver d’autres sources d’intérêt épanouissantes et stimulantes pour vous que votre profession ou expliquer à vos enfants qu’il y a des périodes ou des tâches plus contraignantes que d’autres qui font partie de la vie.
Faites des liens entre activités scolaires et extra-scolaires. A chacun d’être imaginatif. Lors de départs en week-end ou en vacances, dépliez cartes et itinéraires, évoquez les lieux, les pays, capitales. Durant les courses, proposez à vos enfants de calculer les dépenses puis de comparer leur résultat avec le ticket reçu.
Valorisez les efforts et résultats obtenus, vous agirez sur la motivation extrinsèque et aussi sur l’estime de soi de votre enfant. Même si la motivation interne est la plus importante, il est bon surtout lorsqu’un élève est en difficulté de le valoriser en notant chacun de ses efforts. Une fois qu’il aura dépassé certaines difficultés, vous pourrez alors à nouveau les utiliser avec plus de parcimonie
N’attendez pas une crise ou une baisse de résultats pour rencontrer ses enseignants. En optant pour une rencontre annuelle, vous lui montrez qu’il s’agit pour vous de vous intéresser à sa scolarité de manière générale et non pas à ses éventuelles «difficultés scolaires». Les enfants et c’est encore plus marqué chez les adolescents, n’aiment pas qu’on leur cache des choses. Une fois les enseignants rencontrés, parlez-en avec votre enfants. Evoquez les points positifs relevés, ceux à améliorer et les pistes d’aides possibles.
Votre enfant évoque un film, un groupe que vous ignorez ? Demandez-lui en davantage, cela lui montrera votre intérêt et lui donnera envie de se documenter… et donc par exemple de lire.
Il s’agit bien d’un accompagnement: Précisez à votre enfant des moments durant lesquels vous êtes disponible en cas de question dans ses devoirs, d’une demande d’explication complémentaire ou d’aide lors d’un travail difficile. Votre enfant sera sécurisé s’il sait que quelqu’un est disponible pour lui si nécessaire.
Qu’il s’agisse, d’un sport ou d’un instrument de musique, une activité extra-scolaire permet à l’enfant d’exercer sa créativité et de développer des efforts en vue de l‘obtention de certains résultats.
Bon à savoir! Dans la mesure du possible, il ne faudrait pas priver l’enfant de ces activités-là en cas de mauvais résultats.
Observez-le et écoutez-le dans sa manière de gérer sa scolarité, ses devoirs. Pour être motivé, il doit y avoir un équilibre entre susciter un certain effort et rester au niveau de l’apprenant. Cet équilibre n’est pas toujours évident à déterminer mais avec un peu d’entraînement et en échangeant avec lui vous progresserez!
Manifestez votre confiance et votre soutien vis-à-vis de l’école et de ses enseignants. L’enfant doit sentir une cohérence parmi les adultes qui l’entourent. En cas de désaccord avec l’école, ce qui peut arriver, tentez de résoudre le problème avec les enseignants avant d’y inclure «l’élève» et surtout avant que le problème s’accentue et lors d’évènements que vous estimez être mineurs, essayez de relativiser, même si cela reste difficile.
Vos chérubins, sont avant tout vos enfants. Faites bien la différence lorsque vous parlez à l’enfant, à l’élève… ou aux deux… Pour ce faire, vous pouvez déterminer un lieu, un moment où vous évoquez les questions scolaires au niveau des résultats qui de préférence ne sera pas le moment du repas, du coucher…