Le jeu d’échecs, roi des jeux, est aussi reconnu comme sport en Suisse et à l’international. En effet, le terme « sport » a pour origine le mot « desport » en vieux français qui signifie « divertissement, plaisir physique ou de l'esprit ». Les joueurs d’échecs, comme pour les autres sports, s’affrontent en compétitions et sont classés selon leurs victoires/défaites (classement Elo). Il existe même des Olympiades d’échecs !
Ce sport représente un outil d’apprentissage s’intégrant parfaitement dans le plan d’études romand (PER) : les 64 cases de l’échiquier et les pièces d’échecs constituent en effet un support reconnu pour acquérir des notions en mathématiques, en logique, et en représentation spatiale. La dimension ludique apporte un plus indéniable très motivant pour les enfants.
De plus, une étude montre que les enfants ayant suivi des cours d’échecs pendant deux ans ont développé leur capacité de concentration de 50%, leur capacité de mémorisation de 22%, ont augmenté leur compétence dans la résolution de problèmes de 32% par rapport aux autres enfants.
Quel est le lien entre les maths et les échecs ? Pour résoudre un problème de maths à l'école, l'enfant doit observer et analyser les données, ce qu'il fait en lisant correctement et attentivement l'énoncé du problème. Puis il doit établir des hypothèses, les vérifier, planifier ses solutions et évaluer les probabilités. C'est exactement ce que fera le jeune joueur pour gagner la partie d'échecs : il devra analyser les données et structurer sa pensée pour élaborer un plan d’action.
La concentration se développe. Avec le jeu d'échecs, l'enfant cherche, analyse, élabore, imagine... bref il cherche la meilleure issue pour gagner donc travaille sa concentration en jouant.
En outre, le jeu est porteur de valeurs telles que le respect des règles et on observe des retombées positives au niveau individuel (pensée créatrice, démarche réflexive) et au niveau collectif, en communication et en collaboration.
Le jeu d'échec est un outil d'apprentissage idéal chez l'enfant car il développe, en jouant, l'intellect, la personnalité et la force de caractère.
L’entraînement au jeu est axé autour de trois piliers : la maîtrise du calcul, la mémorisation et l’acquisition d’une bonne estime de soi.
En jouant, l’enfant développe rapidement son potentiel intellectuel et psychologique. Il devient plus calme et plus posé, tant dans ses réflexions que dans ses actes quotidiens. Il se montre mieux armé face aux situations de stress et développe un esprit de combativité à même de le faire avancer dans la vie.
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