Les premiers signes de fausses couches peuvent être les saignements ou les douleurs: crampes, vomissements, douleurs de règles…
Attention tout saignement n’est pas synonyme de fausse couche mais doit être prise en charge par un médecin.
Le terme désigne l'expulsion spontanée de l'embryon ou du foetus avant 6 mois. On la dit précoce avant 3 mois.
La majorité des fausses couches se produit avant un mois et demi de grossesse. Elles surviennent la plupart du temps de manière inexpliquée et peuvent avoir plusieurs causes souvent combinées: biologiques, infectieuses et/ou psychologiques.
Les grossesses multiples augmentant les risques.
Même si elle touche 15 à 25 % des femmes, la fausse couche reste encore un sujet tabou touchant l'amour propre, le corps, les espoirs. Dans tous les cas un sentiment de fatigue s’empare de celle qui l’a vécue.
Contrairement aux idées reçues, les conséquences de la fatigue et du stress n’ont pas été prouvées. Mais un sentiment de culpabilité est inévitable et les femmes se reprochent de ne pas avoir su mener leur grossesse à terme.
Le rôle de l’entourage est alors essentiel, sur le long terme… Mais en cas de forte angoisse, il est préférable de rechercher un soutien auprès de psychologues ou d’autres femmes ayant vécu la même expérience.
D’un point de vue médical, la fausse couche ne compromet que rarement le succès des grossesses futures.
Le deuil se déroule en plusieurs phases: engourdissement, colère et révolte, puis la réalité de la perte prend forme avant d'être acceptée comme définitive.
En fonction de chaque femme, ces étapes sont plus ou moins longue.
La mortalité périnatale concerne les fœtus et les bébés décédés entre 22 semaines d’aménorrhée et 27 jours révolus.
Sous le terme de deuil périnatal, Marie-José Soubieux, pédopsychiatre et psychanalyste, regroupe les morts fœtales in utero, les interruptions médicales de grossesse ou interruptions thérapeutiques de grossesse, les réductions embryonnaires lors de traitement de procréation médicalement assistée, l’interruption volontaire de grossesse, les fausses couches spontanées, la stérilité.
Voir notre dossier sur le deuil périnatal ici
Une IVG est pour beaucoup de femmes une décision difficile et dans tous les cas une expérience douloureuse. Elle peut être liée - comme beaucoup d'autres décisions difficiles dans la vie d'une femme - à des sentiments de tristesse, de regrets, de culpabilité ou de perte.
Les femmes ont besoin de pleurer cet enfant, d’en faire le deuil, de guérir, de se pardonner à elles-mêmes. Le père de l'enfant, l’entourage, doivent connaître une expérience analogue, même si c’est à un degré moindre.
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