Pour la production de lait, les femmes qui allaitent voient leurs besoins nutritionnels augmenter en partie. Elles ont ainsi besoin de 30 % d’iode et de 50 % d’acide folique en plus. Un apport supplémentaire quotidien de 200 milligrammes d’acide docosahexaénoïque (DHA), un acide gras essentiel, est en outre recommandé dans le cadre de l’allaitement. Cela correspond à une ou deux portions de poisson gras par semaine. Les mères qui ne consomment pas de poisson doivent par conséquent trouver une alternative et consommer ces 200 milligrammes de DHA sous forme de compléments alimentaires pris quotidiennement.
En règle générale, l’augmentation des besoins nutritionnels peut être couverte par une alimentation variée. Cependant, les études sur la consommation alimentaire prouvent que nous consommons trop peu de fruits et de légumes, et trop d'aliments protéinés ou d’origine animale. Il en résulte que les apports en nutriments essentiels, tels que l’acide folique, l’iode, et les acides gras insaturés, sont souvent insuffisants.
À ceci s’ajoute qu’il n’est pas toujours facile de couvrir l’augmentation des besoins nutritionnels pendant l’allaitement. En effet, l’alimentation du nourrisson, les contraintes multiples de la vie familiale et professionnelle, associées à un manque de sommeil chronique rendent la prise d’une alimentation équilibrée difficile. Et pourtant, un apport nutritif adéquat est indispensable à la santé et au bien-être des femmes qui allaitent. Si la femme allaitante est épuisée, cette fatigue peut avoir un impact négatif sur la suite de l’allaitement et peut en entraîner l’interruption précoce de celui-ci.
C'est pourquoi il est très important d'être attentive à son alimentation
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