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Pipi au lit, c’est pas ma faute!

   Appareil avertisseur > https://www.pipi-stop.ch/fr/   

Un dossier soutenu par l’entreprise Melebi SA qui propose le pipi-stop en location depuis 1932 (Pionnière en Suisse et en Europe dans le domaine du traitement de l’énurésie par la thérapie comportementale).  

Prix de location: CHF 3.40 / jour

Suite à une décision de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP), le taux de remboursement par la LAMal a été baissé à un prix unique de 0.30 CHF par jour durant toute la cure à partir du 1er avril 2019.
Nous regrettons vivement cette décision de l'OFSP qui est indépendante de notre volonté. Nous avons déjà pris contact avec eux et leur avons envoyé notre requête pour rétablir le prix de remboursement LAMal/LiMA du Pipi-Stop.
Nous vous tiendrons informés.

 

                    

Pipi au lit, comment traiter?

Une aide supplémentaire pour les enfants qui font Pipi au lit

                             

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Pipi au lit, c’est pas ma faute!

Ce trouble nocturne peut se transformer en mal-être pour l’enfant qui grandit. Tout en recherchant les origines du problème, les parents doivent lui redonner confiance et ne pas le culpabiliser.

Occasionnel ou fréquent, il n’a que des inconvénients. Il embarrasse pour répondre à une invitation à dormir chez un copain ou pour partir en camp de vacances. Le risque est grand d’être moqué, considéré comme un bébé. «A partir de 7 ans, cela devient très difficile à supporter, juge le docteur Bernard Laubscher, pédiatre à Neuchâtel, professeur au Département médico-chirurgical de pédiatrie de l’Université de Lausanne. Il est important de se poser la question de ce que veut l’enfant. S’il se sent concerné et si les parents veulent que ça change, ils vont mettre en place un traitement avec l’aide d’un pédiatre».

 

Humidité et contrariété

Entre quatre et six ans, il n’est pas vraiment considéré victime d’énurésie, terme médical désignant cette forme d’incontinence. «10% des enfants le sont jusqu’à six ans, on peut donc le tolérer, estime M.Laubscher. C’est après, qu’on peut commencer à s’en occuper». On distingue deux types d’énurésie, la primaire, qui désigne un enfant n’ayant jamais été propre et la secondaire s’il se remet à mouiller son lit alors qu’il était propre auparavant. Dans ce cas-là, des causes psychologiques sont peut-être responsables d’une régression. L’arrivée d’un petit frère, un manque d’autonomie sont des raisons de manifester ainsi sa souffrance et de vouloir attirer à nouveau l’attention. Chez les garçons, la peur de grandir, des désirs sexuels naissants expliquent le fait de garder le membre «viril» à l’état de bébé, ne servant qu’à faire pipi. Avant de chercher du côté de possibles perturbations émotionnelles, il est conseillé de faire un examen médical pour déceler des motifs purement physiologiques. «Certains enfants produisent plus d’urine que d’autres pendant la nuit, relève le spécialiste. D’autres ne contrôlent pas leur vessie à  cause d’un sommeil plus profond, c’est une question de maturation». Si pour beaucoup, le phénomène disparaît de lui-même avec le temps, quelques-uns ont du mal à faire communiquer leur cerveau et leur vessie.

 

C’est pour quand le déclic?

Changer les habitudes prend du temps. Chaque enfant va à son rythme et la volonté ne fait pas tout. « Le forcer à se réveiller peut marcher quelques nuits. Il va résister un moment mais son sommeil naturel va revenir et il aura à nouveau des fuites », détaille le pédiatre. Une petite vessie, une déficience hormonale sont souvent les causes naturelles de ce dérèglement. Il est possible d’avoir recours à un traitement à base d’hormone antidiurétique qui ralentit la fabrication d’urine pendant plusieurs heures. Au quotidien, des règles de vie et d’hygiène simples vont impliquer l’enfant qui apprend à mieux percevoir un besoin pressant. En allant régulièrement aux toilettes la journée, en buvant modérément avant de se coucher, en exerçant le muscle de sa vessie par des petits jeux, il conditionne le réflexe de se lever la nuit. Les parents fatigués de devoir changer les draps et de faire des lessives, doivent s’armer de patience, quitte à opter pour la solution des couches. « Si l’enfant n’est pas mûr, il n’est pas utile de le laisser mouiller son lit, juge M.Laubscher. A l’inverse, lui enlever ses couches sans un accompagnement, en lui demandant simplement d’être propre, n’est pas productif ». Cette situation peut provoquer de l’exaspération chez les uns, un manque d’assurance chez le principal intéressé. Pour éviter d’en arriver là, il est nécessaire de dédramatiser, d’échanger et d’encourager les progrès de l’enfant sur le chemin de la propreté.

François Jeand’Heur

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