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Ca l'amuse, ouvre son esprit à d’autres cultures et donc à la tolérance.
Le jeune enfant a un contact très différent avec les langues que les adolescents ou les adultes, il apprendra sans effort et de façon inconsciente, par imitation, sous forme de jeu, de la même façon qu'il apprend sa langue maternelle.
D'où le succès des garderies et écoles bilingues, des cours et ateliers d'anglais ou d'allemand pour les enfants puisque dès le plus jeune âge, de nombreux parents optent pour un apprentissage précoce des langues. S’il se sent plus à l’aise, l’enfant devra poursuivre ses efforts pour entretenir son avantage linguistique.
Le bilinguisme n’a pas toujours été bien considéré. Dans le passé, certains psychologues pointaient d’éventuelles confusions à s’exprimer dans deux langues différentes et estimaient que les ressources intellectuelles étaient endommagées. De nos jours, c’est l’inverse, être monolingue dans un monde globalisé est un handicap. De là, à se précipiter dans les crèches bilingues, il n’y a qu’un pas que s’empressent de franchir des parents soucieux de l’avenir de leur enfant. Si l’intention est louable, elle doit d’abord s’appuyer sur un vrai besoin. L’enfant est pragmatique et il parle volontiers anglais, français, allemand si la situation le demande. En classe, à la maison, dans un entourage familial multiculturel, il peut trouver de bonnes raisons d’échanger dans une autre langue. A contrario, s’il n’a pas de motivation, son intérêt retombe et il redevient naturellement monolingue.
Dans son dernier livre, “Parler plusieurs langues: le monde des bilingues“, François Grosjean, ancien directeur du Laboratoire de traitement du langage et de la parole à l’Université de Neuchâtel, estime que l’on peut très bien devenir bilingue à l’adolescence ou à l’âge adulte. Il n’y a pas de date limite et tout ne se joue pas à la petite enfance. En le confiant à une garderie bilingue et sans pression excessive, les parents peuvent miser sur l’éveil de leur enfant. Curieux et réceptif de nature, il en tirera des bénéfices quoi qu’il arrive.
Son cerveau flexible assimile aisément sans forcer, les sons, les mots. Mais avant toute chose, l’important pour le jeune enfant est de se sentir en sécurité, d’avoir des repères. Bienveillance et attention sont les clés d’un apprentissage serein pour ces bouts de chou. Les progrès varient forcément d’un enfant à un autre. Chacun avance à son rythme, selon qu’il soit timide ou bavard. En grandissant et s’il continue à entretenir ses compétences, l’enfant renforce son aisance, sa confiance. La familiarisation précoce ne l’empêche pas pour autant de faire des fautes mais à la différence d’un enfant monolingue, il n’a pas peur de se tromper ou de paraître ridicule. Pour être pleinement assimilée, une langue doit être vivante, ressentie comme porteuse de valeurs culturelles, personnelles. Plus tard, il se rendra aussi compte de l’avantage utilitaire et compétitif sur le plan professionnel.
En attendant, il est l’heure de lui raconter une histoire… en français, en anglais ou en allemand.
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