Anticiper, visualiser n’est pas inscrit sur la liste des fournitures et pourtant, une bonne rentrée se passe en grande partie dans la tête. «Dire à un enfant qu’il va retrouver ses copains, recommencer le foot, c’est positiver le retour en classe».
Tout comme ses parents qui réintègrent le bureau, l’élève a besoin d’une transition pour se remettre en selle.
Reprendre le rythme passe par des habitudes, des rituels «Savoir que le mardi j’ai danse, que le soir en rentrant, je regarde la télé un quart d’heure avant de faire mes devoirs, c’est créer des repères auxquels l’enfant se raccroche». Un environnement stable, un climat serein, finalement, rien de très neuf en matière d’éducation. «Naturellement, les enfants sont contents d’avoir de bonnes notes. La différence entre un enfant et un ado, c’est que l’un sera content d’avoir une jolie gommette quand l’autre aura besoin d’un objectif», résume la coach. Savoir quels sont ses buts donne un sens et responsabilise le jeune. Quant au diktat des notes, mieux vaut le remplacer par une ambiance plus légère, basée sur la confiance et l’échange.
Pour la première rentrée, les parents sont souvent inquiets. Transition entre ce qu'ils ont vécu et ce que leur enfant va vivre, ce premier pas à l'école n'est jamais anodin. Pour la maman, la maîtresse devient une 2ème personne de référence pour son enfant qui gagne en autonomie. Ce n'est pas toujours facile pour les parents de passer ce cap.
Pour l'enfant, même s'ils sont nombreux à avoir connu la halte-jeux ou la garderie, la confrontation avec d'autres enfants et les nouvelles règles à intégrer, différentes de celles en vigueur à la maison sont des efforts à faire.
Mais, il ne faut pas non plus s’inquiéter outre mesure! Complément à l'éducation de la famille, l'école est un lieu de transition entre le milieu familial et le milieu scolaire.
Il permettra l'épanouissement de l'enfant par une action de socialisation et d'éducation.
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