Créée dans les années 60 par Marshall Rosenberg, disciple puis collaborateur de Carl Rogers, la communication non-violente ou CNV repose sur une pratique du langage qui nous invite à reconsidérer la façon dont nous nous exprimons, et dont nous entendons les autres, même dans des conditions éprouvantes.
Cet ensemble de concepts et d'outils, destinés à établir entre les personnes, des relations bienveillantes en elles-mêmes et avec les autres, permet de communiquer avec l'autre sans lui nuire.
Juger, blamer ou critiqué sont des attitudes très usuelles et faciles: c'est le langage que nous avons appris.
Ce langage nous conduit bien souvent:
De plus, notre interlocuteur se sentant jugé, aura tendance à se réfugier dans l'autodéfense plutôt que la compréhension. Ainsi s'enclenchent la confusion, l'incompréhension, et la violence vis-à-vis de notre entourage et de nous-mêmes.
La communication non-violente nous aide à rechercher la satisfaction de nos besoins (ou en tout cas à les reconnaître) et à en faire autant pour ceux d'autrui.
J' Observe: je décris la situation en termes d'observation partageable: mon conjoint n'est pas agressif, mais cette action ne me convient pas.
Je Ressens: j'exprime les sentiments que je vis dans cette situation: cette action me rend triste. Mon sentiment sera de la tristesse ou de la frustration.
J'ai des Besoins: nécessité de les clarifier: Il est important de faire le lien entre nos besoins et nos sentiments: quels sont mes besoins, quels sont mes sentiments: besoin de sécurité, besoin de réconfort...
J'ai une Demande: faire une demande respectant les critères suivants : elle doit être demandé pour ici et maintenant, réaliste, réalisable, négociable, précise et formulée positivement: il s'agit de traduire nos besoins généraux en demandes concrètes, c'est-à-dire concernant des actions précises nécessaires pour satisfaire les besoins les plus urgents.
On peut poursuivre en ouvrant le dialogue par une phrase du type: "Qu'en penses-tu?".
Nous avons le droit d'avoir des émotions et de les exprimer calmement de manière acceptable. En revanche, il est important d'éviter de plaquer des jugements et des interprétations sur l'attitude d'autrui. Il faut veiller à adopter un ton calme et serein. On ne doit pas se justifier, mais se mettre en position interne de force de proposition.
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