Scotchés, accros … nos enfants passent un temps toujours plus grand devant les écrans et sur les réseaux sociaux. Décrochant leur smartphone plus rapidement que leur ombre à la première notification d’un réseau social, vous êtes en droit de vous demander si cette attirance presque magique pour les réseaux sociaux n’a rien de dangereux pour vos enfants.
Il est normal de s’inquiéter pour ses enfants avec les nouvelles technologies ; vos enfants sont la première génération à grandir avec Internet dans le creux de la main. Il peut être difficile d’avoir une vue claire sur les risques que comportent les réseaux sociaux sur vos enfants, et il est compliqué de trouver des informations sans qu’elles soient anxiogènes. Vaudfamille vous propose de faire un tour d’horizon de la question.
Soyons clairs, non, les réseaux sociaux ne vont pas déclencher une dépression chez votre enfant. L’usage intensif des réseaux sociaux pourra avoir des impacts négatifs, mais pas au point de provoquer une dépression*. Internet, par sa capacité à mettre en lien des individus séparés géographiquement, permet aux individus de se retrouver. Les réseaux sociaux réunissent réellement les utilisateurs, avec leurs pendants négatifs et positifs, tout dépend de la rencontre que vous faites (tout comme la rencontre que vous avez dans la rue …). Ce qui est important, c’est de savoir pourquoi votre enfant utilise les réseaux sociaux, et si cela est excessif. Passer des heures à échanger sur des recettes pour être plus minces, ou pour prendre du muscle, n’aura pas le même impact qu’une discussion sur la préparation aux examens. Il est judicieux de s’attacher plus à ce qu’ils font sur les réseaux sociaux que le temps passé sur les réseaux sociaux. Par contre, il y a d’autres risques liés aux réseaux sociaux : le cyber harcèlement, et l’effacement d’autres activités au profit des réseaux sociaux.
* : Les études montrent un lien très faible entre dépression et temps d’utilisation des réseaux sociaux. Il semble que ce soit la dépression qui pousse à utiliser les réseaux sociaux, et non les réseaux sociaux qui provoquent la dépression.
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