Je n’ai pas eu mon certif ou n’ai pas atteint l’objectif souhaité, que faire… ?
Ça y est, les derniers résultats sont tombés et le constat est sans appel. Dom n’a pas obtenu les points pour passer sa 11ème année et par ce biais obtenir son certificat de fin d’études. Quant à Juliette, elle ne pourra pas entrer au gymnase en voie maturité. Juan est également inquiet car il n’a pas réussi à décrocher sa place d’apprentissage d’employé de commerce.
Dès lors, que peuvent-ils faire pour éclaircir ces prochains mois, pallier la déception de l’échec et ne pas s’enfermer dans une spirale négative ?
La première question à se poser, en tant qu’élève, parent, conseiller, ami, coach, est de savoir vers quelle direction on souhaite aller. Il est parfois sain de s’arrêter et de comprendre les réelles raisons qui n’ont pas permis d’atteindre directement l’objectif souhaité.
Ensuite, nous pouvons construire un nouveau chemin et ce chemin doit être valorisé. Nous évoluons tous par étapes et accepter cet aspect permet de ne pas freiner et risquer la perte de motivation ; surtout que le parcours apporte son lot d’expériences et de compétences qui seront fort utiles en termes d’adaptabilité dans un milieu professionnel. Il faut parfois accepter que le métier ou la formation idéale n’existe peut-être pas encore et qu’il faut néanmoins avancer dans une certaine réalité.
Lorsque le doute et la peur de ne pas trouver de solutions s’installent, lorsque nous ne savons pas quoi faire, lorsque que nos postulations professionnelles ne rencontrent pas le succès escompté, il est intéressant de se tourner vers des professionnel·le·s de l’orientation. Par le biais de leur expertise et d’outils performants, ils et elles vous aideront à mieux vous connaître, à explorer les différentes possibilités, à diminuer l’indécision pour finalement, vous accompagner dans un choix d’orientation.
« Valoriser tous les parcours de formation c’est prendre en considération que chacun a droit à son individualité »
Si l’envie est de poursuivre sa formation sur les bancs de l’école, il existe deux possibilités de mener cet objectif à son terme. En effet, un projet pilote a été lancé par le DFJC en particulier dans le but de proposer à des élèves n’ayant pas obtenu leur certificat de tenter une nouvelle fois leur chance (La 12e année, une nouvelle chance de décrocher son certificat - VD.CH). Autre possibilité, les gymnases vaudois organisent également une session d’examen d’entrée, en général au mois de mai, pour tout candidat n’étant plus inscrit à l’école obligatoire. Le site officiel de l’examen précise avec force de détails et exemples d’examens à l’appui, les exigences requises pour se présenter dans des conditions optimales (Examens d'admission au gymnase - VD.CH)
En revanche, si l’on souhaite faire sa grande entrée dans le monde professionnel, il peut être intéressant de se faire accompagner sur ce chemin. L’État de Vaud a depuis de nombreuses années mis en place un dispositif spécifiquement dédié et communément appelé « T1 » (ou Transition 1 Pour les jeunes à la recherche d'une solution de formation après l'école obligatoire (T1) - VD.CH). Il est destiné à toute personne de moins de 25 ans, ayant terminé sa scolarité obligatoire et sans titre du secondaire II (Maturité ou CFC/AFP). Les mesures d’accompagnement à la transition les plus connues par le grand public sont le SEMO (Semestre de Motivation) et l’EDT (ex-OPTI). En bref, il en existe une pluralité, mêlant pour la plupart et à des intensités variables, des stages, du soutien scolaire et de l’apprentissage en Technique en Recherche d’Emploi (TRE).
Enfin, il existe aussi des solutions mises en place par des centres de formation, privés pour nombre d’entre eux, et qui ont choisi, pour exister, d’innover et de promouvoir leur savoir-faire et leur expertise.
L’avantage de cette solution est le large panel de choix des pédagogies et méthodes utilisées qui peuvent répondre davantage aux besoins d’un jeune qui ne souhaite pas revivre l’expérience scolaire classique.
Une approche pédagogique active, dans un cadre collectif restreint tout en étant accompagné par des professionnels compétents (formateurs projets, formateurs matières, psychologues du conseil et de l’orientation) sont autant d’arguments qui plaident en faveur de centres de formation privés qui ont l’agilité nécessaire pour répondre rapidement et efficacement aux défis qui attendent les jeunes dans le domaine de la formation en général. Ce qui doit porter et motiver une équipe pédagogique est de réunir les ingrédients nécessaires à un déclic afin d’amener chacune et chacun vers son propre succès et d’être les témoins privilégiés de leur parcours.
En conclusion, nous pouvons constater que le champ des possibles est vaste !
La Suisse, et le canton de Vaud ne fait pas exception, offre un large panel de passerelles en tous genres qui permet de regarder l’horizon de manière confiante. Certes, le paysage de la formation est complexe, mais il a ceci de beau que tout est rendu possible avec de la persévérance et de la confiance.
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