Une école privée à l'écoute des enfants qui peuvent avoir des difficultés scolaires suite à la crise sanitaire
Face à la menace toujours présente du COVID, les établissements scolaires et parascolaires ont dû s’adapter. Olga Theofanidis, directrice de cours à l'école Lémania à Lausanne, revient sur les conséquences et les mesures prises pour continuer à exercer dans les meilleures conditions et en toute sécurité.
L'Ecole Lémania, fondée en 1908 est l'une des plus importantes écoles privées de Suisse. Elle perpétue ses valeurs en les appliquant aux défis actuels et offre les avantages d’un environnement multiculturel.
Avec le coronavirus, comment avez-vous préparé la rentrée ?
Dès février 2020, nous avons anticipé les événements en créant une task force pour examiner les différents cas de figure à venir. Nous étions prêts et avons pu basculer vers l’éducation à distance, sans perdre une heure de cours, et en continuant à faire progresser les élèves.
Au niveau sanitaire, quelles sont les mesures prises ?
Depuis le 10 août déjà – rentrée de notre école –, les masques sont de rigueur lorsque la distance de 1.50 m ne peut pas être respectée. Selon notre plan pédagogique, les effectifs nous permettent de garder des classes entières soit 12 élèves en moyenne par classe.
Au niveau pédagogique quelle est la situation ?
Comment se fait le suivi des élèves ?
Avez-vous dû transférer les cours sur écran ?
Nous sommes prêts à transférer les cours à l’écran, en cas de besoin. Lors du confinement, tous les cours ont été donnés à distance. Le contact du professeur avec son élève en live – via écran – était primordial durant cette période. Les professeurs ont suivi des formations sur les différentes technologies existantes pour pouvoir donner les cours à distance de façon optimale. Des examens en ligne ont également pu être mis en place avec succès. De plus, nous évaluons actuellement des logiciels capables d’aider les élèves à mieux réviser.
Au niveau économique, quelles répercussions pour votre établissement ?
En ce qui concerne la question purement financière, pour les formations qui s’adressent surtout à des étudiants venant de l’étranger, la pandémie a causé un manque à gagner certain. En revanche, pour les cours qui s’adressent principalement à des élèves locaux, les inscriptions sont régulières, mais on ressent que certains parents ont des difficultés au niveau du financement. Nous accordons alors des facilités de paiement.
Les parents des enfants sont-ils confiants ou redoutent-ils la rentrée ?
Il est à relever que les parents ne nous ont posé aucune question sur la gestion de la rentrée au niveau sanitaire. Apparemment, ils se sentent en sécurité au vu de la façon avec laquelle nous avons géré cette crise depuis le 16 mars 2020. Les cours à distance ont ainsi rencontré un franc succès, selon les témoignages directs que nous avons reçus des parents.
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