Le défi proposé demande la mobilisation de chacun et la concertation de tous: il ne s'agit pas de gagner sur l'adversaire mais de faire équipe et cause commune pour gagner ensemble... ou de perdre ensemble si l'équipe s'est mal organisée. II y a des jeux coopératifs de plein air et des jeux coopératifs de table.
La coopération crée dans le groupe une sécurité de base, une atmosphère de confiance où chacun peut apprendre à s'exprimer, à défendre son point de vue avec assurance. Coopérer c'est "construire ensemble", mais l'action collective n'est pas la simple addition des actions individuelles! Par le dialogue et la négociation il est possible de trouver ensemble la meilleure façon de jouer.
La plupart des jeux ont recours au modèle "gagnant-perdant" et favorisent le "chacun-pour-soi". La compétition-émulation est constructive et facteur d'éducation à la vie sociale, c'est l'occasion de s'affirmer, de se dépasser. En revanche, la compétition-exclusion conduit à des comportements destructeurs tant chez le gagnant que chez les perdants. Quand elle se résume à la loi du plus fort, la compétition est source de violence. Si gagner consiste à éliminer l'autre, le jeu conduit à une concurrence agressive et violente entre les joueurs. Il est donc important de maintenir un équilibre entre compétition et coopération. Le plaisir de jouer disparait derrière la satisfaction d'avoir été le plus fort ou la colère d'avoir encore perdu.
De plus en plus, la vie est présentée comme un combat, une compétition sans merci. "Il faut se battre pour réussir dans la vie"... tel est le message que font généralement passer les adultes auprès des enfants. Dans ces conditions, ne faut-il pas, dès le plus jeune âge, encourager l'esprit de compétition ? Si l'on admet volontiers que jeux et jouets des petits fassent appel au plaisir et à la découverte, on est vite tenté de préparer l'enfant à la vie, de le mettre, par le jeu, dans les conditions qu'il rencontrera dans l'existence. Ainsi la compétition envahit-elle beaucoup d'espaces. Il existe néanmoins des jeux et des sports qui sont pratiqués de façon à allier coopération et compétition et qui favorisent la détente et l'esprit d'équipe. Il est important d'apprendre à gagner comme il est important d'apprendre à perdre ! On peut gagner sans écraser et perdre sans haine. Cela nécessite un développement de la personnalité, de l'autonomie, pour être capable de faire des choix plus libres et plus constructifs. Le but de l'éducation est bien d'apprendre à se situer par soi même pour, peu à peu, avoir moins besoin de se comparer aux autres.
Les jeux coopératifs privilégient le plaisir de jouer, non seulement à travers l'histoire mise en scène mais encore par le soin apporté aux éléments de jeu toujours colorés et agréables au toucher, notamment pour les plus jeunes enfants. Chaque jeu propose un objectif qui ne pourra être atteint que par l'entraide et la solidarité entre les joueurs. Dans un jeu coopératif, les joueurs trouvent un bénéfice réciproque à aider et à ce faire aider. C'est l'occasion de jouer réellement en groupe, de prendre des décisions en commun et de donner à chacun sa pleine mesure. Le défi à relever ensemble nécessite la mobilisation de chacun et la concertation de tous: éteindre l'incendie, se mesurer au dragon, sauver les habitants de l'île en feu, échapper aux pirates, combattre les pluies acides, etc.
La coopération crée dans le groupe une sécurité de base, une atmosphère de confiance où chacun pourra s'exprimer, manifester ses besoins, sans peur d'être jugé. Coopérer c'est construire ensemble. L'éducation à la coopération n'est pas seulement liée à la réussite du jeu, mais aussi à l'environnement dans lequel le jeu se déroule. Les jeux coopératifs stimulent les aptitudes à négocier et réveillent en chacun la créativité.
Lorsque l'on aborde le jeu coopération avec les réflexes habituels du chacun pour soi, il y a toutes chances pour que la partie soit perdue. C'est généralement l'observation que l'on peut faire à la première expérience. En effet, si chacun doit tenir sa place avec compétence (plutôt que compétition), il doit en même temps être capable de prendre du recul sur son propre jeu pour intervenir, si nécessaire, dans le champ collectif. La performance individuelle n'est pas seule suffisante. L'action collective et le sens de l'efficacité peuvent nécessiter une autre attitude, non compétitive, solidaire. Les jeux coopératifs vont ainsi permettre à l'enfant de comprendre la notion d'interdépendance et de relation les uns aux autres, et de mesurer en quoi l'action collective n'est pas la somme des actions individuelles.
Il expérimentera également que par le dialogue et la négociation on peut trouver ensemble la meilleure façon d'agir, chacun à sa place et à son niveau.
On peut jouer ensemble dans l'émulation par rapport au défi proposé sans qu'il y ait nécessairement un ennemi à éliminer ! Le jeu devient ainsi un moment de détente et de créativité qui favorise le développement de qualités nouvelles et notamment la solidarité.
Cette dimension aura d'autant plus de chance d'être assimilée si le joueur a l'occasion de la voir mise en oeuvre ou de la vivre lui-même en d'autres lieu: famille, école, travail, quartier, etc.
En favorisant l'autonomie et la solidarité, la confiance en soi et en l'autre, ces nouveaux outils peuvent modifier les relations interpersonnelles et, à terme, les relations sociales. Ce sont des éléments d'une éducation à la paix.
Quelques idées de Jeux coopératif dans la boutique en ligne de Lafamily:
Le jeu où la coopération et l'intuition piègent le bandit Un prisonnier sous haute surveillance essaye de s'évader par un tunnel partant de sa cellule. Saurez-vous allier vos cartes pour bloquer sa sortie? Bandido est un jeu coopératif de stratégie et d'observation pour toute la famille. Le but ? Empêcher l'évasion du bandit
Un jeu de coopération pour enfant dès 3 ans! Seul ou en équipe, reconstitue ta famille de formes avant que celle des méchantes formes soit complétée !
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