Cette "fête des chandelles" célèbre le 2 février la présentation de l'enfant Jésus au temple 40 jours après l' accouchement de Marie. Elle est liée à la lumière, à la purification, à la fécondité et à la prospérité et elle tire ses origines de rites païens.
Chez les Celtes, nous retrouvons des traces d'un rite lié à la purification : la fête d'Imbolc, début février, fête de la purification de l'eau, afin d'assurer fertilité et fécondité au retour des beaux jours.
Ensuite les Romains arrivèrentet on fêta vers la mi-février le dieu de la Fécondité Lupercus au cours des Lupercales, jours de la fertilité...
Puis vint le temps de l'ère chrétienne. L'Eglise, par souci de remplacement de tous les rites païens par des fêtes religieuses, remplaça, au 5ème siècle, le rite de la célébration du Dieu Lupercus par celui de la célébration de l'enfant Jésus au temple. Il devint progressivement la fête de la Chandeleur, la fête des chandelles car, dans les églises, pendant cet office, étaient bénis et allumés de nombreuses chandelles ou cierges. Au Moyen-Age, après l'office, des processions avaient lieu dans les champs et les vignobles, et sur le chemin de l'Eglise aux "maisons" des croyants.
La crêpe, disque rond et doré, est censée évoquer le disque solaire ainsi que les offrandes alimentaires. Elle est censée exorciser la misère et le dénuement, d'où un certain nombre de croyances qui lui sont attachées: elles se rapportent le plus souvent à la richesse, à la santé... selon que l'on fait sauter cette crêpe avec un louis d'or ou que l'on ne mange pas la première....
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