Carnaval ...

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Autrefois, la vie était rythmée par l'église et ses fêtes.

La Toussaint, l'Avent, Noël, Carnaval, Pâques et la Saint-Jean d'été font partie de ces évènements marquant la vie des villes et des campagnes.
Calqué sur le calendrier des rites païens, il est normal que ces traditions se perpétuent durant des siècles.

Petit retour en arrière!

Déjà au temps des Egyptiens, puis chez les Grecs et les Romains, on trouve trace de carnaval. En Grèce aux fêtes de Dionysos on célébrait le retour du printemps, on buvait le vin nouveau. La foule portant des déguisements dansait autour de lui et les enfants étaient couronnés de fleurs. La coutume voulait aussi qu'on échange des cadeaux, et chose incroyable, l'esclave pouvait prendre provisoirement la place de son maître. Il avait le droit de le railler et de l'insulter tout au long de la journée. Les Romains célébraient Pan Lupercus, dieu de la joie et de la végétation, des énergies vitales de la nature. 

Puis...

A l'origine, le carnaval n'était pas une fête mais un rituel. Selon la tradition, mardi-gras devait coïncider avec la dernière lune d' hiver 40 jours avant Pâques. Le mot carnaval a été formé sur l'italien carnevale : carne = viande et vale = au revoir. Cet adieu à la viande se place le premier jour de carême, soit le mercredi des Cendres.

Jusqu'à la fin du Moyen-Age, le carnaval investit les villes dans de brillantes parades et parvint à se maintenir en dehors de tout contrôle de la part du clergé dans les zones rurales. La cour de Charles VI mit fin à la mode des bals masqués à la fin du XIVème siècle.

Le carnaval chrétien serait apparu vers 1091, année où le Concile de Bénévent fixa le début de carême au mercredi des Cendres. Dès lors, le carnaval se développa dans une explosion de joie et de bonheur de vivre. Le rôle principal de carnaval est le rejet des passions et du stress accumulés pendant toute l'année. Il est aussi un jeu : les paroles et les gestes sont transformés par le rire qui les accompagne, un rire qui soulage. Il célèbre aussi la fin de l'hiver, la victoire de la lumière sur la nuit, le réveil de la nature.

La célébration de carnaval est traditionnellement marquée par des bals masqués, des défilés de chars bariolés et fleuris, des cortèges costumés dans les rues. En Europe, le temps de carnaval est d'une grande richesse folklorique. A cette occasion, les coutumes les plus anciennes réapparaissent. Ainsi, les fêtes issues des rites païens se sont perpétuées à travers le Moyen-Age jusqu'à nos jours en s'enrichissant de nouvelles traditions.

Ainsi le carnaval sait se développer en un cérémonial toujours plus délirant pour ensuite se saborder en brûlant le bonhomme d'hiver laissant place nette au carême. Le bonhomme de carnaval est un simulacre de bois, de paille et de chiffons. Il est jugé sur la place du village, on l'accuse de tous les maux, puis il est condamné à mort sans appel. Il est brûlé sur le bûcher sous les applaudissements de la foule en liesse.

Parmi les souvenirs d'enfance, le carnaval occupe une place privilégiée. C'est une fête aimée de tous les enfants avec ses batailles de confettis, de serpentins et autres fantaisies. A chacun de trouver l'idée originale afin de participer au cortège à travers villes et villages .

Origine du mot confetti

Les petites rondelles de papier multicolores sont un des symboles de carnaval. On retrouve l'origine de ce mot dans l'italien "confetto", au pluriel "confetti " qui signifie bonbons, dragées, douceurs en général.
Le geste consistait à lancer des friandises aux enfants lors des défilés. Aujourd'hui, les confetti ont remplacé la générosité initiale.

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